samedi 21 novembre 2009

LE PSAADRAFRA

Avant de se lancer dans l’animation d’une activité ludique, d’expression ou de vie quotidienne, après avoir consulté les fiches techniques et autres répertoires que l’on à sa disposition, après s’être fixé les objectifs de l’activité, il n’est pas inutile de se remémorer quelques notions simples d’organisation qui guideront l’animateur lors de la PREPARATION. Car c’est à ce moment, et pas après, que se décide ce que chacun aura à faire, comment, quand et avec quoi.

AVANT L’ANIMATION
Ne pas oublier de SENSIBILISER les futurs participants au projet qui leur sera proposé. Ce sera l’instant où l’animateur saura « donner envie de faire, envie d’aller, envie de participer », « motiver », « réveiller les énergies », « solliciter l’imagination », « rendre l’avenir attrayant », « éveiller la curiosité », « obtenir la compréhension et la coopération », « laisser s’exprimer la spontanéité » des futurs participants. Ce sera aussi l’occasion de transmettre des informations importantes : OU ? QUAND ? COMMENT ? AVEC QUI ? POUR QUI ?…

Ne pas oublier l’AMÉNAGEMENT de l’espace dans lequel l’animation va avoir lieu. L’animateur veillera à le rendre agréable, fonctionnel, confortable, sécurisant… Il choisira l’endroit et l’aménagera en fonction de l’action qui doit s’y produire. Il saura lui donner un air de gaieté, de vacances et saura l’adapter aux besoins de son animation et aux caractéristiques des participants. C’est aussi le moment de faire l’inventaire du matériel dont il aura besoin, de le stocker, de se procurer ce qui manque.

Ne pas oublier d’organiser un ACCUEIL pour les participants. Amabilité, courtoisie, clarté des propos, empressement discret, attentions portées au confort et au bien-être des personnes, écoute, seront des qualités appréciées. Il est plus facile de se sentir à l’aise quand on est reçu avec plaisir, guidé sans assistance ni insistance, que lorsqu’on a l’impression de déranger et que l’animateur « fait la tête »… Et puis il faut se souvenir que la ponctualité est la règle pour celui ou celle qui se charge d’accueillir.

PENDANT L’ ANIMATION
Veiller au DEROULEMENT de l’animation. Il s’agit de l’enclenchement des différentes parties de l’animation entre elles. L’animateur essaiera de donner une cohérence à la progression de son activité, aux différents évènements de celle-ci. Pour l’activité de vie quotidienne « COUCHER DES ENFANTS » par exemple, quelle est la meilleure logique de déroulement ? 1° raconter une histoire quand ils sont sur leur lit ; 2° les envoyer se laver les dents ; 3° les envoyer aux toilettes ; 4° les faire se mettre en pyjama ; 5° les faire se coucher ? OU 1° les faire se mettre en pyjama ; 2° les envoyer aux toilettes ; 3° les envoyer se laver les dents ; 4° les faire se coucher ; 5° raconter une histoire aux enfants quand ils sont dans leur lit ? Pour certaines animations, il est indispensable d’établir un planning qui sera affiché.

Veiller au RYTHME donné à l’animation. Il n’est pas possible de demander aux participants une attention, une disponibilité, un effort physique constant pendant toute la durée de l’activité. L’animateur, en fonction de ce qu’il organise, veillera à l’alternance des séquences qui composent cette activité. Comme pour une pièce musicale, il saura faire varier les temps forts et les instants plus calmes qui permettront aux participants de récupérer, de discuter, de manger, d’apprécier, d’écouter, de se situer, de prendre du plaisir à ce qu’ils vivent, de rester attentifs, disponibles… Il est judicieux, pour une soirée par exemple, de placer les moments calmes à la fin…

Veiller à l’ANIMATION elle-même. Il s’agit ici de définir les modes d’interventions de l’animateur, ses comportements, ses attitudes pendant l’action. Ce n’est pas le plus facile car il doit adapter tout cela au contenu de l’activité et tenir compte des objectifs qu’il s’est fixé. Pour mémoire, il n’est pas nécessaire de « trop en faire » : le style bateleur, s’il ne correspond pas à ce qui se passe, n’est pas apprécié. De même, l’animateur veillera à ne pas crier lors d’un instant calme, à faire correspondre son langage au public, à ne pas gesticuler inconsidérément et à ne pas être statique… De la façon dont l’activité est menée dépend le contentement des participants. Donc sa réussite.

Veiller à la FIN de l’animation. Les meilleures choses en ont une ! Quand on a bien préparé les trois points précédents, la fin arrive d’elle-même. Elle est prévue, annoncée, les participants y sont amenés et l’attendent sans regrets. S’ils ont passé un bon moment, ils l’acceptent.

APRES L’ANIMATION
Penser au RANGEMENT. Une animation n’est jamais totalement réussie quand le matériel, les juex, les aménagements mis en place restent à traîner quand tout est fini. L’animateur veillera à ce que tout soit rangé, remis en ordre, après l’activité. D’autres peuvent avoir besoin de la salle, des ballons, des outils, des jeux, des livres, des tables…

Penser à l’ANALYSE. Inutile de se torturer pour trouver à tout prix ce qui n’a pas fonctionné pendant l’animation. On en arrive très vite à déconsidérer exagérément ce qui s’est fait. Mais passer un instant à regarder ce qui s’est produit n’est pas du temps perdu. Cela permet à l’animateur de conserver ce qui a bien « marché », et de corriger ce qui a moins bien « marché »… Pour une prochaine fois.

4 commentaires:

  1. salut a ts
    étant moi meme ancien ds l'animation et formateur bafa pdt un bail, j'ai jamais reussi a me souvenir et a aimer cet outil si utile, alors j'en ai composé un a ma sauce:
    le "S'ORGANISER(A)"
    plus a l aise avec ca, pour ceux qui le souhaitent c'est plus agreable:
    Sujet
    Organisation
    Rassembler
    Gestion de l'espace
    Activités
    Nécessaires
    Imprévus
    Sécurité
    Extinction des feux
    Analyse

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  2. c'est juste une adaptation du "psadrafraraafara" avec un acronyme plus simple a retenir

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  3. super,bien fait le doc

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